Chapelle
Saint Guénolé

La fabrique

 

22160 Plourac'h

 

 

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          Le mot "fabrique" désigne, avant la loi de séparation de l'église et de l'état, tantôt l'ensemble des biens affectés à l'entretien du culte catholique, tantôt le corps spécial chargé de l'administration de ces biens. Les membres de ce corps sappellent "fabriciens" ou "fabriciers" ou "marguilliers". Les fabriques sont supprimées par la loi du 9 décembre 1905 et remplacées par des associations privées de fidèles.

 

         Les comptes rendus de fabriques témoignent des travaux entrepris sur les chapelles et les églises. Les deux exemples qui suivent concernent la chapelle Saint Guénolé:

- en 1710, 40 sols sont consacrés à des réparations;
- en 1713, un achat d'ornements coûte 5 livres;
- en 1716, 3 livres 10 sols seront nécessaires pour "accommoder les vitres de la dite chapelle".

          Ces interventions constituent un entretien courant, mais des travaux plus importants sont engagés. Le compte rendu de fabrique du 2 juin 1777 fait état des décharges payées par François Gourlaouen:

- pour des cercles de fer et autres ferrailles au maréchal ferrant  3 livres  4 sols

- pour de la chaux 1 livre
- pour 2 milliers de clous  3 livres 10 sols
- aux couvreurs 14 livres 12 sols
- aux charpentiers 9 livres

          Ce n'est qu'au compte rendu de 1782 qu'apparaît une décharge de 7 livres pour des ardoises.

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